6 choses à savoir sur l'étiquetage de la viande

Rédigé par des auteurs spécialisés Ooreka

Vache folle, traces de cheval dans le bœuf, poulet contaminé à la dioxine... Autant de scandales qui nous rendent de plus en plus attentifs et vigilants à l'égard de l'étiquetage de nos viandes.

Nous passerions en moyenne deux à trois fois plus de temps dans le rayon boucherie en libre-service que dans les autres rayons ! C'est vrai qu'il est parfois difficile, pour le consommateur, de savoir comment déchiffrer les contenus mentionnés sur nos barquettes.

Heureusement, une récente réglementation, simplifiée, vient d'être mise en place pour nous aider à mieux choisir sans se tromper. Zoom sur ce qu'il faut savoir, pour bien décrypter nos étiquettes, en 6 points.

L'indication de l'origine de la viande est obligatoire

Depuis le 1er avril 2015, tous les producteurs européens de viande fraîche ou congelée doivent faire mention de l'origine de la viande qu'ils commercialisent. Cette réglementation, réservée au bœuf jusque là, s'applique désormais au porc, au mouton et à la volaille. L'étiquette doit donc comporter l'indication : 

  • du lieu d'élevage ;
  • du lieu d'abattage.
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Pas d'obligation pour les conditions d'élevage

Si le nouvel étiquetage de la viande précise bien l'origine de l'animal, il n'indique pas en revanche ses conditions de vie. Batterie ou grand air : la mention n'est pas obligatoire.

Le label bio quant à lui garantit une traçabilité des circonstances d'élevage. Les bêtes doivent être nourries avec des aliments issus à 95 % de l'agriculture biologique et soignés par des traitements naturels.

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Mention sur l'origine des produits transformés

L'étiquetage mentionné ci-dessus ne concerne que les viandes emballées, fraîches ou congelées. Les plats préparés et produits transformés à base de viande, comme les saucisses, hachis, lardons, raviolis, lasagnes ne sont pas touchés par cette réglementation.

Des noms de morceaux simplifiés

Bye bye merlan, poire, jumeau, araignée ou aiguillettes ! Ces noms de morceaux, jugés peu significatifs pour le consommateur, ont tout simplement disparu. Ils sont aujourd'hui remplacés par des noms génériques comme steak, escalope, gigot ou rôti.

Cette simplification, qui vise à aider l'acheteur à mieux s'y retrouver, met très en colère nos artisans bouchers, qui déplorent :

  • une perte de la tradition gastronomique française ;
  • une méconnaissance de leur savoir-faire ;
  • la disparition progressive de la diversité des viandes par ce regroupement d'appellation commune.

Un niveau de tendreté étoilé

Comme au restaurant ! Une classification par étoiles indique au futur consommateur la tendreté et le moelleux de la viande. 

  • Trois étoiles : viande très tendre (filet, rumsteak, entrecôte…)
  • Deux étoiles : viande moyennement tendre (hampe, épaule, merlan…)
  • Une étoile : viande peu tendre (poitrine…)

Une DLC qui varie de 3 jours à 3 semaines

La date limite de consommation (DLC) de la viande dépend de son mode de conditionnement ; ce qui explique de gros écarts parfois.

  • La viande préemballée : elle est conditionnée sous film plastique étirable « classique ». Sa DLC est de 3 à 4 jours maximum.
  • La viande sous-atmosphère : elle est emballée sous un film plastique non perméable à l'air et l'industriel ajoute de l'oxygène dans l'emballage. La DLC varie entre 5 et 10 jours.
  • La viande sous-vide : elle est enveloppée dans un emballage opaque, hermétique et sous-vide. Sa DLC peut aller jusqu'à 3 semaines.
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Aujourd'hui, la sécurité alimentaire est au cœur des préoccupations des Français. La loi est stricte sur le sujet et les étiquettes apposées sur les produits permettent à chaque consommateur de choisir en toute connaissance de cause.

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